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peinture
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INTERIEUR 1
JEANPIERRE
BRAZS / 1997
Espace
Huit Novembre, Paris
exposition personnelle / commissariat : Véronique
Hillereau, Marc Heim / peinture in situ (peinture à la cire, stucs
vénitiens, aquarelle, pierre noire) / publication : texte de Inge-Lise
Weeke.
Protocole de formes
*
Dans les trois pièces contiguës de l'Espace Huit Novembre,
recouvrir de stucs vénitiens l’épaisse embrasure séparant
la première pièce de la seconde. Sur les murs de la pièce
principale, reporter à la pierre noire le dessin de trois salles
en enfilade aux portes grandes ouvertes. Ce dessin est une anamorphose
dont le point focal est situé à l’endroit précis
du passage de la première à la deuxième pièce.
Inclure dans cet "espace-dessin" un panneau de bois peint à
l’encaustique dont le point focal de la mise en perspective est
situé au passage de la deuxième à la troisième
pièce. Dans cette peinture, à côté d’un
miroir reflétant un rien blanc, le mur du fond est percé
d’une dernière porte qui ouvre sur un rien noir.
*
ce terme est emprunté au dernier essais de Jean Louis Schefer :
“La lumière et la table. Dispositif de la peinture hollandaise.
Maeght éditeur. 1995
“A peu près tout l’éloge, toute l’empathie
par lequel le texte d’écrivain saisit “sa” peinture
hollandaise sont emportés par cette part de vérité
: l’art portraituriste du réel, ou des dispositifs muets
(sans caution narrative ou idéologique) : il en constitue des protocoles
de formes. Ces formes, dispositifs ou protocoles sont des catalogues poétiques
: l’éventail est celui d’un apprêt de plaisir,
non d’une maîtrise de signification. Il organise non tout
à fait la défaite du sens mais l’illusion d’une
disponibilité du réel. Apparemment il ne “commente”
pas la réalité, il en approche l’image. Mais ceci
implique aussi qu’une telle “description” est une opération
formelle qui approche à travers ce réel de plaisir la structure
même du tableau.”
extrait de "Rien que la surface"
PREMIER
CONTE PICTURAL
Atelier
Ocre d'Art, Ecole municipale des Beaux-Arts de Châteauroux 2002
exposition
personnelle / installation, édition / commissariat : Gérard
Laplace
Le
12 juillet 1997, le long du sentier de randonnée de la Forêt
des Cèdres dans le massif du Luberon, un promeneur a trouvé
un petit carnet à la couverture noire plastifiée. Beaucoup
de marcheurs aiment noter, chemin faisant, une difficulté particulière,
un point de ravitaillement, une curiosité botanique, le nom
d’un animal observé, la ligne d’un paysage. Ces
carnets ayant le caractère précieux et personnel d’un
journal de bord, …
Texte
de Gérard Laplace : Garder la place du bibliomane. Il serait
assis, sur la chaise gracile, le regard perdu dans le paysage vespéral
de la veduta, en errante rêverie, un récit lui viendrait
dont il serait le narrataire ; dans l'attente de…
> texte complet
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"Contes picturaux" édition
Materia Prima. 2005 |