CAILLOUX ET EMBROUILLAMINIS
Théorie des Espaces Courbes, Voiron (Isère)
exposition personnelle / avril - mai 2024
> flyer
> la TEC
> cailloux
> embrouillaminis
> vues de l'exposition
L'HYPOTHESE DE L'ILE
Le compte-rendu réel d'une résidence d'artiste fictive dans une île imaginaire
andata.ritorno, laboratoire d'art dontemporain, Genève. mars-avril 2019
exposition personnelle
> andata.ritorno
> article d'Etienne Dumont
> texte de Joseph Farine
> vues de l'exposition
la grange du Boissieu, La Bussière (Isère). octobre-novembre 2017
exposition personnelle
> vues de l'expo
> catalogue
> L'hypothèse de l'île
> La grange du Boissieu
LES
ILES TRANSPARENTES
Centre
culturel Le Cap, Plérin, Côtes d'Armor 2013
installation, dans le cadre du Festival
Terre Art'Ere ," Eau d'ici, eau de là",
du 29 mars au 1er juin 2013.
La
première île est apparue le 22 septembre 2012 à
la fin de l’après-midi. Les rares témoins de ce
phénomène ont indiqué avoir clairement distingué
à contre-jour, dans la lumière du couchant, une forme
qui ne pouvait être confondue avec la silhouette d’un
bateau. À la suite de cette première apparition de l’île,
ils ont organisé, avec un groupe de parents et d’amis
(d’abord incrédules), des séances d’observation
à différentes heures de la journée. Les apparitions
de l’île s’étant renouvelées, ils
ont tenu un registre des observations successives. De mon côté,
je leur ai communiqué des photos d’objets blancs dérivant
depuis les zones d’apparition des îles, ainsi que l’inventaire
d’étranges objets colorés découverts sur
les plages.
J’ai entrepris de rechercher des relations causales entre l’apparition
des îles, la formation, l’échouage et la coloration
des objets flottants. Les premières études permettent
de préciser les points suivants : dans une zone précise
située au large de la baie existent des îles potentielles.
Elles n’ont pas de réalité matérielle ;
un effort collectif peut faire exister une image de ces îles
; des regards, s’ils sont suffisamment nombreux et puissants,
peuvent être capables de détacher des fragments de la
réalité virtuelle des îles ; des conditions particulières
mettant en jeu des phénomènes énergétiques
peuvent matérialiser des fragments de ce monde virtuel qui
peuvent alors venir se déposer sur les plages. Jusque-là
l’explication est rationnelle...
>
le dossier complet
NODULEA PICTORIALIS ET AUTRES PHENOMENES
Centre
culturel Le Cap, Plérin, Côtes d'Armor 2012
installation dans le cadre du Festival Terre Art'Ere
Théâtre
Forum Meyrin, Genève 2009
installation,conférence,
dans le cadre de l'exposition "D'eau
et de feu", Elisabeth Beurret, Jean-Pierre Brazs
>
le texte de Laurence Carducci
>
invitation
> un chercheur parisien découvre d'étranges fossiles
> les fossiles de Meyrin: un chercheur parisien résout l'énigme
La
montée des eaux fut suivie d'un brusque reflux qui laissa sur
le sol d'étranges objets, vestiges des métamorphoses
lentement accomplies dans le monde subaquatique... extrait
de "Contes picturaux"
éd. Materia Prima 2005
Une
ancienne montée des eaux menaça l'humanité toute
entière. Pour calmer la fureur des flots, les populations,
réfugiées sur les hauteurs, offrirent au monde subaquatique
les couleurs du dessus. Depuis quelques années je retrouve
des traces de cette catastrophe oubliée: des «boites
à couleurs» contenant de précieux objets ayant
échappé aux offrandes et d’étranges formes
semblant appartenir aux règnes animal, végétal
et minéral. Certaines exsudent encore des pigments dont elles
se nourrirent au temps de la décrue. Je leur ai donné
le nom de Nodulea pictorialis.
PREMIER
CONTE PICTURAL
Atelier
Ocre d'Art, Ecole municipale des Beaux-Arts de Châteauroux 2002
exposition
personnelle / installation, édition / commissariat : Gérard
Laplace
Le
12 juillet 1997, le long du sentier de randonnée de la Forêt
des Cèdres dans le massif du Luberon, un promeneur a trouvé
un petit carnet à la couverture noire plastifiée. Beaucoup
de marcheurs aiment noter, chemin fa
isant, une difficulté particulière,
un point de ravitaillement, une curiosité botanique, le nom
d’un animal observé, la ligne d’un paysage. Ces
carnets ayant le caractère précieux et personnel d’un
journal de bord, …
Texte
de Gérard Laplace : Garder la place du bibliomane. Il serait
assis, sur la chaise gracile, le regard perdu dans le paysage vespéral
de la veduta, en errante rêverie, un récit lui viendrait
dont il serait le narrataire ; dans l'attente de…
> texte complet
>
"Contes picturaux" édition
Materia Prima. 2005
INTERIEUR 1
Espace
Huit Novembre, Paris 1997
exposition personnelle / commissariat : Véronique
Hillereau, Marc Heim / peinture in situ (peinture à la cire, stucs
vénitiens, pierre noire)
Protocole de formes
*
Dans les trois pièces contiguës de l'Espace Huit Novembre,
recouvrir de stucs vénitiens l’épaisse embrasure séparant
la première pièce de la seconde. Sur les murs de la pièce
principale, reporter à la pierre noire le dessin de trois salles
en enfilade aux portes grandes ouvertes. Ce dessin est une anamorphose
dont le point focal est situé à l’endroit précis
du passage de la première à la deuxième pièce.
Inclure dans cet "espace-dessin" un panneau de bois peint à
l’encaustique dont le point focal de la mise en perspective est
situé au passage de la deuxième à la troisième
pièce. Dans cette peinture, à côté d’un
miroir reflétant un rien blanc, le mur du fond est percé
d’une dernière porte qui ouvre sur un rien noir.
*
ce terme est emprunté au dernier essais de Jean Louis Schefer :
“La lumière et la table. Dispositif de la peinture hollandaise.
Maeght éditeur. 1995
“A peu près tout l’éloge, toute l’empathie
par lequel le texte d’écrivain saisit “sa” peinture
hollandaise sont emportés par cette part de vérité
: l’art portraituriste du réel, ou des dispositifs muets
(sans caution narrative ou idéologique) : il en constitue des protocoles
de formes. Ces formes, dispositifs ou protocoles sont des catalogues poétiques
: l’éventail est celui d’un apprêt de plaisir,
non d’une maîtrise de signification. Il organise non tout
à fait la défaite du sens mais l’illusion d’une
disponibilité du réel. Apparemment il ne “commente”
pas la réalité, il en approche l’image. Mais ceci
implique aussi qu’une telle “description” est une opération
formelle qui approche à travers ce réel de plaisir la structure
même du tableau.”
extrait de "Rien que la surface"