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Centre de Recherche sur les Faits Picturaux
EXPOSITIONS


L'HYPOTHESE DE L'ILE
Le compte-rendu réel d'une résidence d'artiste fictive dans une île imaginaire


andata.ritorno, laboratoire d'art dontemporain, Genève. mars-avril 2019
exposition personnelle

> andata.ritorno
> article d'Etienne Dumont
> texte de Joseph Farine

> vues de l'exposition

la grange du Boissieu, La Bussière (Isère). octobre-novembre 2017
exposition personnelle
> vues de l'expo
> catalogue
> L'hypothèse de l'île
> La grange du Boissieu



LES ILES TRANSPARENTES
Centre culturel Le Cap, Plérin, Côtes d'Armor 2013
installation, dans le cadre du
Festival Terre Art'Ere ," Eau d'ici, eau de là", du 29 mars au 1er juin 2013.

La première île est apparue le 22 septembre 2012 à la fin de l’après-midi. Les rares témoins de ce phénomène ont indiqué avoir clairement distingué à contre-jour, dans la lumière du couchant, une forme qui ne pouvait être confondue avec la silhouette d’un bateau. À la suite de cette première apparition de l’île, ils ont organisé, avec un groupe de parents et d’amis (d’abord incrédules), des séances d’observation à différentes heures de la journée. Les apparitions de l’île s’étant renouvelées, ils ont tenu un registre des observations successives. De mon côté, je leur ai communiqué des photos d’objets blancs dérivant depuis les zones d’apparition des îles, ainsi que l’inventaire d’étranges objets colorés découverts sur les plages.
J’ai entrepris de rechercher des relations causales entre l’apparition des îles, la formation, l’échouage et la coloration des objets flottants. Les premières études permettent de préciser les points suivants : dans une zone précise située au large de la baie existent des îles potentielles. Elles n’ont pas de réalité matérielle ; un effort collectif peut faire exister une image de ces îles ; des regards, s’ils sont suffisamment nombreux et puissants, peuvent être capables de détacher des fragments de la réalité virtuelle des îles ; des conditions particulières mettant en jeu des phénomènes énergétiques peuvent matérialiser des fragments de ce monde virtuel qui peuvent alors venir se déposer sur les plages. Jusque-là l’explication est rationnelle...

> le dossier complet




NODULEA PICTORIALIS ET AUTRES PHENOMENES
Centre culturel Le Cap, Plérin, Côtes d'Armor 2012
installation dans le cadre du Festival Terre Art'Ere
Théâtre Forum Meyrin, Genève 2009
installation,conférence, dans le cadre de l'exposition "D'eau et de feu", Elisabeth Beurret, Jean-Pierre Brazs

> le texte de Laurence Carducci
> invitation
> un chercheur parisien découvre d'étranges fossiles
> les fossiles de Meyrin: un chercheur parisien résout l'énigm
e

La montée des eaux fut suivie d'un brusque reflux qui laissa sur le sol d'étranges objets, vestiges des métamorphoses lentement accomplies dans le monde subaquatique... extrait de "Contes picturaux" éd. Materia Prima 2005
Une ancienne montée des eaux menaça l'humanité toute entière. Pour calmer la fureur des flots, les populations, réfugiées sur les hauteurs, offrirent au monde subaquatique les couleurs du dessus. Depuis quelques années je retrouve des traces de cette catastrophe oubliée: des «boites à couleurs» contenant de précieux objets ayant échappé aux offrandes et d’étranges formes semblant appartenir aux règnes animal, végétal et minéral. Certaines exsudent encore des pigments dont elles se nourrirent au temps de la décrue. Je leur ai donné le nom de Nodulea pictorialis.





PREMIER CONTE PICTURAL
Atelier Ocre d'Art, Ecole municipale des Beaux-Arts de Châteauroux 2002
exposition personnelle / installation, édition / commissariat : Gérard Laplace

Le 12 juillet 1997, le long du sentier de randonnée de la Forêt des Cèdres dans le massif du Luberon, un promeneur a trouvé un petit carnet à la couverture noire plastifiée. Beaucoup de marcheurs aiment noter, chemin fa
isant, une difficulté particulière, un point de ravitaillement, une curiosité botanique, le nom d’un animal observé, la ligne d’un paysage. Ces carnets ayant le caractère précieux et personnel d’un journal de bord, …


Texte de Gérard Laplace : Garder la place du bibliomane. Il serait assis, sur la chaise gracile, le regard perdu dans le paysage vespéral de la veduta, en errante rêverie, un récit lui viendrait dont il serait le narrataire ; dans l'attente de…
> texte complet
> "Contes picturaux" édition Materia Prima. 2005



INTERIEUR 1
Espace Huit Novembre, Paris 1997
exposition personnelle / commissariat : Véronique Hillereau, Marc Heim / peinture in situ (peinture à la cire, stucs vénitiens, pierre noire)


Protocole de formes *
Dans les trois pièces contiguës de l'Espace Huit Novembre, recouvrir de stucs vénitiens l’épaisse embrasure séparant la première pièce de la seconde. Sur les murs de la pièce principale, reporter à la pierre noire le dessin de trois salles en enfilade aux portes grandes ouvertes. Ce dessin est une anamorphose dont le point focal est situé à l’endroit précis du passage de la première à la deuxième pièce. Inclure dans cet "espace-dessin" un panneau de bois peint à l’encaustique dont le point focal de la mise en perspective est situé au passage de la deuxième à la troisième pièce. Dans cette peinture, à côté d’un miroir reflétant un rien blanc, le mur du fond est percé d’une dernière porte qui ouvre sur un rien noir.

* ce terme est emprunté au dernier essais de Jean Louis Schefer : “La lumière et la table. Dispositif de la peinture hollandaise. Maeght éditeur. 1995
“A peu près tout l’éloge, toute l’empathie par lequel le texte d’écrivain saisit “sa” peinture hollandaise sont emportés par cette part de vérité : l’art portraituriste du réel, ou des dispositifs muets (sans caution narrative ou idéologique) : il en constitue des protocoles de formes. Ces formes, dispositifs ou protocoles sont des catalogues poétiques : l’éventail est celui d’un apprêt de plaisir, non d’une maîtrise de signification. Il organise non tout à fait la défaite du sens mais l’illusion d’une disponibilité du réel. Apparemment il ne “commente” pas la réalité, il en approche l’image. Mais ceci implique aussi qu’une telle “description” est une opération formelle qui approche à travers ce réel de plaisir la structure même du tableau.”
extrait de "Rien que la surface"